d'Est en Ouest

Bonjour à tous,

Il y a 3000 ans, des peuples venus du Pacifiques se sont aventurés dans l’océan et sont arrivés vers ce qu’on connait maintenant sous le nom de Nouvelle-Zélande. Le navigateur Kupe débarqua le premier et sa femme Kuramarotini s’est écrié « He ao, he ao tea, he ao tea roa ! », qui signifie « un nuage, un nuage blanc, un long nuage blanc ! » en apercevant l’île. Ainsi, « Aotearoa » signifie « Nouvelle-Zélande » en maori.

Retour à nos aventures après ce point culturel…

Nous avons quitté Dunedin et ses centaines de Volkswagen lundi 9 avril… Il y avait un rassemblement de combis, coccinelles et autres véhicules de la marque, à Dunedin ! Un rassemblement national annuel, pendant le week-end de Pâques où les heureux propriétaires de ces véhicules roulent les uns à la suite des autres et où un vainqueur est élu, par catégorie… un genre de concours de beauté ! Malheureusement, on n’était pas au courant… on a vu plein de combis dans le camping où on était alors bien sûr ça nous a mis la puce à l’oreille… C’est notre voisin, propriétaire d’une splendeur blanche et bleue d’après 1967 qui nous a expliqué tout ça. Il a été classé 3^ème ! Bravo ! Nous avons un peu visité la ville de Dunedin avant de prendre la route vers le nord.

On s’est arrêté au village du Mont Cook, il faisait super beau et on a pu admirer parfaitement ce sommet enneigé qui culmine à 3754m d’altitude. Une chance parce qu’apparemment, on ne le voit pas 50% du temps !

Ceci s’est confirmé parce que le lendemain matin on ne voyait plus rien, il pleuvait comme vache qui pisse… Le temps a changé radicalement pendant la nuit, une nuit extrêmement ventée soit dit en passant ! Du coup pas de balade ni de contemplation du sommet… On s’est abrité dans un joli café avec une décoration bien montagnarde, qui réchauffe le cœur en ces temps glauques.

Et puis on a continué la route vers le nord, la pluie nous a suivis. L’idée était de faire une halte au lac Tékapo pour la nuit et y d’rester un peu le lendemain mais le mauvais temps nous a fait continuer… Autant essayer de trouver le soleil ailleurs, on ne sait jamais ! On s’est arrêté vers Géraldine pour camper et avons rejoint Christchurch dès le lendemain. Toujours pas de soleil…

On avait trois jours à passer dans les parages avant de rendre le van et de prendre un avion pour Auckland. Alors on a essayé de trouver un café sympa pour y passer quelques heures à regarder la pluie tomber… certains avaient l’air très chouette mais ils étaient situés dans le centre… et depuis le tremblement de terre du 22 février 2011, le centre est bouclé ! C’est très bizarre, les immeubles sont à moitié détruits, toute la zone est encerclée de grillage. On dirait que la guerre est passé par là, ce qui n’est pas si loin de la vérité finalement !

Le 22 février 2011, un séisme de magnitude de 6,3 a fait trembler la région de Canterbury à 12h51 puis il y eu une réplique de 5,4 à 13h04. Christchurch, déjà affaibli par le tremblement de terre du 4 septembre 2010, et proche de l’épicentre cette fois, fut extrêmement touchée. En effet, la deuxième ville du pays a subit des dégâts majeurs : 1/3 des bâtiments ont été démolis, soit environ 755 bâtiments. Il faudra 5 à 10 ans pour reconstruire les lieux… Le coût des dégâts a été estimé entre 6,3 et 8,8 milliard d’euros et il y a eu 185 morts…

La Nouvelle-Zélande est située entre les plaques australienne et pacifique et est de ce fait très sujette à de tels grondements terrestres. Pour vous donner une idée, on y recense environ 15000 secousses sismiques par an…

Le lendemain, nous sommes allés faire un tour à Akaroa, sur la péninsule de Banks, un petit coin de France au milieu de la Nouvelle-Zélande. C’était chouette, paisible, et il faisait beau !

Le jour suivant, le soleil était toujours présent, alors on a décidé de visiter Christchurch. On est allé dans un quartier nommé « Re-Start », un ensemble de containers de couleurs vives y font office de boutiques. Des cafés sont installés par ci par là, un lieu vivant, malgré les immeubles démolis en toile de fond. On est aussi allé au musée de Canterbury (région où se trouve Christchurch), gratuit et super bien fait ! Il y avait notamment tout un étage sur l’Antarctique (pas bien loin d’ici finalement), des explications sur les tremblements de terre de 2010 et 2011 avec des images sont impressionnantes, et une exposition d’art maori !

Le camping où on était à Christchurch était situé juste derrière les gradins du stade de la ville. Abimés pendant le séisme, celui-ci vient d’être rénové… Christchurch a en effet été « privé » de coupe du monde, et un match entre l’équipe de Canterbury (qui compte pas mal de All Blacks) et une équipe d’Afrique du Sud allait rouvrir les portes du rugby. Match prévu samedi 14. Merde… on partait dans l’après-midi pour Auckland… Impossible de décaler, on avait déjà payé nos billets d’avion… Du coup, on est allé le regarder dans un pub à Auckland, en essayant de voir si on ne voyait pas des « potes du camping »… L’équipe de Canterbury a gagné, beau match.

Le jour suivant, on s’est baladé dans les rues d’Auckland, c’est décidément une très chouette ville ! On est allé au musée, où on a pu voir une importante collection d’art maori, magnifique !

Aujourd’hui, nous sommes le 16 avril, et nous allons prendre un avion en direction du Chili… Grâce au décalage horaire et au trajet en avion, nous allons vivre la plus longue journée de notre vie… On va remonter le temps en quelques sortes !

On quitte cette région du monde, avec encore une fois des images, des souvenirs, des rencontres plein la tête…

Avant de partir, voici notamment ce qu’on pu retenir… attention petit retour en arrière, de l’Australie :

- la gentillesse de toutes les personnes qui nous ont accueillis

- 1 euro = 0,83 dollars australiens

- l’Australie rime avec « hors de prix »

- population au mètre carré = 2,6 habitants (France = 115)

- le « Good day mate, how are you going » dit a toute vitesse à chaque début de conversation

- le « no worries » pour dire « de rien »

- les nombreux parcs naturels

- les australiens sont les rois du camping

- première expérience en van

- Sydney, ville où il fait bon vivre

- le majestueux opéra de Sydney

- l’architecture anglo-saxonne

- les manchots aiment aussi le sable

- les uniformes un peu vieillots des étudiants

- la beauté de Lady Musgrave

- l’impression d’immensité dans les Blue Moutains

- une faune impressionnante

- la vie est paisible en Australie, cool…

Et maintenant, de la Nouvelle-Zélande :

- 1 euro = 0,65 dollars NZ

- les moutons à tout bout de champs

- les 5000 km dans notre van !

- la pluie peut tomber des jours entiers

- les couleurs fluos des sources géothermiques

- les sommets enneigés des « Southern Alps »

- Nouvelle-Zélande rime avec nature

- les nombreuses espèces « rares » que nous avons rencontrées

- les couleurs de ciel impressionnantes

- les rencontres mer-montagne

- le masque jaune des manchots antipodes

- la proximité avec les otaries à fourrure

- les belles balades près des glaciers

- un van… ça consomme !

- les villes ressemblent à des décors de cinéma

- les gens transforment les bus en camping-car

- Nouvelle-Zélande = pays du Sauvigon blanc

- Wellington = seule capitale située dans les 40è rugissants

A suivre…

PS : La suite des photos sont dans l’album « Nouvelle-Zélande_Ile du Sud ».

PS2 : Erratum !! Dans l’article précédent, on a parlé de « phoque à fourrure », au lieu d’otarie à fourrure » (merci Lili) ! Erreur !! Milles excuses.

Bonjour à tous,

Nous sommes arrivés chez les champions du monde de rugby le 15 mars, à Auckland plus précisément. Beau temps, ville très agréable, un chouette début de séjour.

On a ensuite pris possession du van qu’on avait réservé pour le mois à venir, un van tagué… pas cher ! On ne choisit pas le motif, mais on n’est pas si mal tombé ! Ils ont quelques 200 vans de ce type en circulation, donc on en croise quelques uns sur les routes (pas tant que ça d’ailleurs, sur l’île du nord en tout cas). Certains sont vraiment chouettes et d’autres bien moches, nous on se situe au milieu ! Il est en tout cas assez fonctionnel, propre, ça ira parfaitement !

Direction le nord de l’île du nord… on s’est arrêté le soir dans un chouette camping au bord de l’océan, à Waipu. Il y avait du vent mais on ne s’est douté de rien… Le lendemain matin, on a continué vers « Bay of Islands » encore plus au nord… il s’est mis à pleuvoir… Le paysage du coup était moins chouette que prévu, et pourtant il était censé être à couper le souffle. C’était assez frustrant… On s’est dit que ça passerait, que ça faisait aussi parti du jeu ! On a dormi à Pahia, une petite ville juste à côté de Waitangi, célèbre pour la signature du traité du même nom en 1840 qui fit de la Nouvelle-Zélande une colonie britannique. Il pleuvait toujours.

Le lendemain matin, toujours pareil, sous la pluie. On est redescendu vers Auckland, puis vers la péninsule de Coromandel. On s’est arrêté à l’entrée, à Thames. Notre camping était cette fois en pleine forêt, chouette mais sous l’eau. Le lendemain, la pluie était toujours là, du genre coriace ! Tanpis, on est allé visiter une ancienne mine d’or, qui fonctionnait à la fin du XIXème siècle. Les mineurs y travaillaient 8h par jour, 6 jours sur 7. Elle était apparemment très rentable.

On a ensuite repris la route en direction de Rotorua dans l’après-midi. Le paysage était vraiment chouette, avec une éclaircie en prime qui nous a fait du bien ! Le ciel s’est transformé… Les couleurs, les contrastes, les lumières des ciels de cette île nous impressionnent vraiment. Surtout en ces temps changeant, c’est saisissant ! On a bien le temps de disserter dessus vu le nombre de bornes qu’on fait ! Autre point marquant quand on est sur les routes : les moutons. Ils sont partout, ce n’est pas une idée reçue.

Après une nuit dans cette ville, la pluie a ralentie un peu, youpi ! On est donc allé visiter les sources géothermiques de Wai-o-Tapu… Extraordinaire ! On a pu assister à des phénomènes hallucinants, qui nous montrent bien que Mère Nature est excessivement forte et que c’est elle qui décide ! On a pu voir des sources bouillonnantes, des lacs d’une couleur improbable due aux différents composants chimiques présents (soufre, arsenic, silice…), des cratères... C’était vraiment très impressionnant, on est ressorti super content de cet endroit.

On a ensuite repris la route vers Taupo et son fameux lac. La pluie nous a suivis jusque là-bas, quelle pot de colle ! Le lendemain matin, O miracle, du ciel bleu !!! On a pu admirer le lac avec ses vrais couleurs.

Nous sommes ensuite allés à Napier, la capitale de l’art déco… Cette ville a été détruite à la suite d’un tremblement de terre en 1931 et a été reconstruite selon le style de l’époque. On se serait cru dans un décor de cinéma ! Cette déco un peu rétro nous a bien plu, peut-être aussi parce qu’il faisait beau !

Grand beau le lendemain, le soleil a l’air de rester vers nous, c’est parfait ! Nous sommes allés marcher vers « Cape Kidnappers », 17km, 5h pour aller à la pointe et revenir ! Super chouette ! On avançait sur la plage, sous des falaises époustouflantes et au bout le ponpon, une colonie de fou du cap !! Magnifique ! Les oiseaux marins sont définitivement étonnants. Les poussins étaient en mue, certains un peu à la bourre avaient encore leur bon duvet blanc, pour notre plaisir ! Une belle journée !!

On a continué le soir même en direction de Wellington, avec un arrêt pour la nuit à Dannevirke, au milieu du chemin. On était tout seul au milieu des collines remplies de moutons…

Le lendemain, on a fini par rejoindre la capitale. On est tout de suite allé visiter le musée de « Te Papa », qui veut dire « le lieu » en maori et qui est LE musée de l’île du Nord ou de la Nouvelle-Zélande, je ne sais pas trop. Il comporte 6 étages, autant dire qu’une après-midi ne suffit pas à en faire le tour, et il est gratuit ! Parmi tous ces niveaux, on passe par l’exposition d’histoire naturelle, on trouve des explications très bien faites sur les tremblements de terre (malheureusement fréquents ici) ou les volcans, ou découvre l’art maori… Nous nous sommes baladés dans la ville le lendemain matin avant de retrouver un ami qu’on avait rencontré en Antarctique en 2009. Il habite avec sa famille à Wellington, trop chouette de le retrouver deux ans après… souvenirs souvenirs ! On a passé l’après-midi avec lui, on a fait un barbecue le soir et on a passé notre dernière nuit sur l’île du nord…

On a embarqué dans le ferry pour traverser vers l’île du sud le 26 mars… à suivre…

PS: Les photos sont dans l'album « Nouvelle-Zélande_Ile du Nord ».

Bonjour à tous,

Aux dernières nouvelles, nous étions à Singapour, bien logés chez Adeline et Arnaud. C’était chouette de passer ces quelques jours là-bas, dans une Asie moderne, citadine, à la pointe de la technologie… Très différente de celle qu’on avait côtoyée dans les pays précédents. Première impression : on retrouve des tas de règles ! Pas le droit de manger là, pas le droit de boire ici, interdit de traverser par là… En tout cas, on a été très impressionné par l’architecture de cette ville, avec des bâtiments très audacieux.

Artscience Museum

Nous sommes ensuite partis vers l’Australie le 15 février. Arrivés à Melbourne… en A380 !! La classe ! On a même regretté que le vol ne dure pas plus longtemps !

L’Australie est un IMMENSE pays (environ ¼ de l’Afrique) peu peuplé. Sa densité est de 2,6 hab./km², sachant que celle de la France métropolitaine est de 115 ! La nature et les grands espaces ne sont pas une idée reçue !! Il y a autre chose qui n’est pas une idée reçue, c’est même pire que ce à quoi on s’attendait… le prix !! Tout est vraiment très chère ! Un pack de 6 bières : 20 dollars (soit 16 euros), 6 bouteilles d’eau : 6 dollars (soit presque 5 euros)!!

Nous sommes donc restés quelques jours à Melbourne et avons été chez une copine de Perrine qui vit en coloc là-bas. Super accueil ! On s’est bien baladé dans la ville, vraiment jolie et agréable. C’est marrant parce qu’on retrouve des gens avec des styles différents, choses qu’on ne voyait pas dans les pays précédents. On est allé à un festival  écolo (« Sustainable Living Festival ») qui avait lieu dans la ville et on a rencontré des gens du Sea Shepherd (ONG maritime fondée en 1977 par Paul Watson) !! On était vraiment content de revoir ces « bergers de la mer » qui militent activement pour protéger les océans. Ils agissent notamment contre la chasse à la baleine, aux phoques ou encore contre la pêche aux requins. On les avaient vu en antarctique en 2009 à Dumont d’Urville, alors qu’ils faisaient comme chaque année leur campagne de protection des baleines dans l’océan austral. Ils sont très connus et apprécié ici, à juste titre !

Nous avons ensuite rejoint Phillip Island, l’île aux manchots pygmés !! J’ai un ami là-bas, André, un chercheur qui était venu passer quelques temps à Strasbourg en 2009. Depuis le temps que j’entends parler de cette île et de ces manchots… C’était comme de réaliser un rêve que d’être là-bas ! En plus André nous a accueilli comme des rois ! Grâce à lui, on a notamment pu visiter le centre de conservation des koalas et voir ces adorables peluches ; et assister à la fameuse « Penguin parade » : les manchots pygmés reviennent tous les soirs à la tombée de la nuit sur la plage pour rejoindre leurs terriers. Parmi les 17 espèces de manchots, ce sont les plus petits. Ces oiseaux natifs d’Australie mesurent 33cm seulement pour environ 1kg. Original de voir des manchots sans un décor blanc tout autour !

André m’a donné l’opportunité de faire présentation de ma thèse en version « vulgarisation scientifique », en anglais…pour les rangers du parc. Ça s’est bien passé, je suis contente.

 Un soir, nous sommes allés diner dans un restaurant indien, avec André, sa femme et leurs amis, à l’occasion de l’anniversaire d’un voisin. On a rencontré à cette occasion des gens supers chouette, notamment Jack, avec qui Julien est allé faire du surf dès le lendemain matin, moi je prenais des photos… Et Gary (le gars dont c’était l’anniversaire)… alors là, vraiment sympa ! Il fait beaucoup de route pour son travail (animateur sportif pour des adolescents aborigènes) et nous a proposé de « nous promener »… Alors nous sommes allés au Wilsons Promontory Park (détour de plus de 100 km par rapport à son parcours), le parc naturel le plus ancien de Victoria. On y est resté deux jours et une nuit, on a campé… André nous avait prêté une tente mais on n’était vraiment pas bien équipé… pas grave pour une nuit mais c’était encore plus flagrant à côté des australiens suréquipés !! Je détrône officiellement les allemands de la place de « roi du camping » pour y mettre les australiens ! Ils ont tout ce dont on peut avoir besoin ! C’est vrai que c’est un mode de vacances qui colle bien avec leurs grands espaces, où les villes sont distantes de milliers de bornes ! Le parc était superbe, « immensité » et « nature » seraient les mots que j’emploierai pour le décrire. On a vu des kangourous, des wallabies, des wonbats, des émeus… On s’est baladé jusqu’à un point de vue fantastique d’où on pouvait apercevoir le parc, les plages et l’océan… Fantastique !

Gary est revenu nous chercher et nous sommes revenus une nuit à Phillip Island. Le lendemain matin, il nous a emmené à Torquay… pour ceux qui connaissent c’est La Mecque du surf ! Les enseignes Rip Curl et Quiksilver sont nées ici par exemple. Une plage tout près de cette ville est notamment mythique : Bells Beach. C’est la plage qu’on voit dans la dernière scène du film « Point Break » ! Elle accueille tous les ans en avril une compétition de surf, où tous les grands noms se retrouvent. Atmosphère particulière dans cet endroit, vraiment.

Retour à Phillip Island, notre QG ! Nous avons dormi chez Gary, surf le soir et le lendemain matin, pour Julien, moi j’ai repris des photos. Un dernier café avec André… et il fallait quitter cet endroit… Pas envie de partir… C’est la première fois qu’on n’a pas envie de quitter un lieu depuis qu’on voyage, il faut dire qu’on a rencontré des gens supers, on s’est senti « comme à la maison » ! Merci !

Nous avons passé une nuit à Melbourne, nous avons dormi chez Salim, le frère du libraire de Villefranche (la librairie des marais) !! On le savait, ce n’est pas une coïncidence mais c’est quand même marrant ! La encore un super accueil ! Salim nous a même emmenés le lendemain à l’aéroport à 5h du matin !

Direction Brisbane, chez Mathieu, un ami de Julien qu’il a rencontré en Antarctique en 2010. Dès notre arrivée, on file vers Coolangatta un peu au sud de Brisbane ; enfin « un peu » sur la carte mais on a quand même mis une heure et demi ! Le « Quicksilver Pro », une étape du championnat du monde de surf, a lieu là-bas… Quel spectacle dans l’eau, hallucinant ! Les gars sont vraiment bons, c’est impressionnant. On y retourne le lendemain, en transport en commun cette fois… c’est long et cher… On est vraiment vraiment déçu parce qu’on arrive juste après le passage de Kelly Slater, LA vedette, celui aux 11 titres de champion du monde (il a 40 ans). On est dégouté !!! Mais on a quand même vu du beau monde : Joël Parkinson, Mick Fanning, Jordy Smith, Julian Wilson ou encore Taj Burrow.

On rentre en stop, ça marche vite, à peine 15-20 minutes le pouce levé et une voiture s’arrête. Super ! Le gars est vraiment sympa, on discute bien avec lui (on a 1h30 pour ça), il nous file pas mal de conseils qu’on va d’ailleurs suivre sans regretter : voir plus loin dans le texte « Lady Musgrave » et « Mon Repos » !

Une journée dans Brisbane le lendemain, tranquille.

Nous sommes ensuite partis pour 5 jours dans le nord, avec un van que nous avons loué. Il est tagué, genre « je suis hippie », mais bon c’est le prix qui nous a fait choisir ! La liberté ! Et puis c’est bien pratique dans ce pays si immense ! Nous sommes allés à « Town of 1770 », d’où part le bateau pour l’île paradisiaque de Lady Musgrave… Elle est située à l’extrême sud de la grande barrière de corail. Cette dernière est le plus grand récif corallien du monde et s’étend sur plus de 2000 km, à proximité des côtes nord-est australiennes. On a passé une journée au paradis… une heure et demi de bateau pour rejoindre ce coin surréaliste. Il y avait beaucoup de houle, la traversée était loin d’être agréable mais en arrivant, tout s’est effacé, et c’est sure ça en valait la peine ! Une petit île entourée de quelques 10-15 kilomètre de lagon, une eau bleue clair transparente, des jardins de coraux, des milliers de poissons… Je ne trouve pas vraiment de mots pour décrire ça, on avait l’impression d’être Nicolas Hulot dans un épisode d’Ushuaia Nature ! Il me semble que c’est le plus bel endroit que j’ai vu de ma vie, une merveille. On a fait du snorkeling, une plongée. On n’était pas les seuls dans ce coin de paradis, certes, mais l’avantage c’est qu’en mettant le tête sous l’eau on devient seul au monde, on n’entend que le bruit des poissons sur les coraux… On a cherché pendant presque toute la journée les tortues caouannes qui ont l’habitude de venir ici… On en a aperçu une, depuis un genre de sous marin dans lequel on pouvait aller pour observer les fonds. J’avoue qu’on était assez frustré quand des gens nous ont dit en avoir vu 5-6 alors qu’il faisait du snorkeling de l’autre côté… Mais bon, ce sera pour une prochaine fois !

Le soir suivant, nous sommes allés sur la plage de Mon Repos (« Mon Repos Conservation Park »), connue pour sa colonie de tortues marines, et notamment de tortues caouannes, la plus importante population de la région du Sud de l’océan Pacifique. Elles viennent pondre environ 130 œufs dans le sable, 5 fois par saison de reproduction de Novembre à Mars. Environ 8 semaines plus tard, les jeunes tortues « émergent » et commencent leur voyage vers la mer. Elles passent près de 20 ans en mer, avant de revenir non loin de leur plage d’origine ! Elles peuvent se reproduire vers 30 ans… On estime qu’une tortue sur 1000 atteint le stade adulte ! Nous n’avons pas vu de femelles pondre, c’était tard dans la saison, mais on a pu voir une émergence (les bébés tortues pointent le bout de leur bec hors du sable, apprécie la température extérieur avant de se diriger vers l’océan)!! Quel spectacle ! Les chercheurs et les rangers suivent un plan de conservation qui vise à protéger et favoriser le succès à l’éclosion de ces tortues « en voie de disparition ». Ils relocalisent ainsi les nids, dans des lieux plus sûrs. Ce n’est donc pas complètement un hasard ni un miracle d’avoir pu voir cette émergence, mais c’était fabuleux, de toute façon !

Nous avons passé la journée à Rainbow Beach le lendemain. Cette immense plage se sable fin est situé en face de la célèbre « Fraser Island ». On s’est éclaté dans les vagues ! C’est un peu comme en Bretagne sauf que l’eau est à 27°C… ce qui change pas mal la donne !

Dernier jour de notre « road trip », à Noosa, un peu plus au sud. Le but de la journée était que j’essaie le surf… Un temps pluvieux, mais l’eau était chaude donc pas de souci. J’ai réussi à mettre les pieds sur la planche au bout du troisième coup mais pas pour longtemps… Je tombais assez vite après chaque tentative. Il y avait pas mal de courant alors je n’ai pas pratiqué longtemps… On est resté à se faire emporter par les vagues pendant le reste de l’après-midi. Il faudra absolument que je réessaie, à Sydney ?! On part le 8 à Sydney…

La suite au prochain épisode…

PS : Les photos sont dans l’album « Australie ».

Bonjour à tous,

Nous avons passé une bonne nuit dans l’immense aéroport de Singapour (bonne idée d’ailleurs d’avoir « choisi » cet aéroport pour passer 14h plutôt que celui de Beauvais…) avant d’arriver sur l’île de Java en Indonésie… L’Indonésie est le 4^ème pays le plus peuplé du monde, après la Chine, l’Inde et les Etats-Unis. Elle compte 17000 îles (toutes ne sont pas habitées) qui longent l’équateur sur 5000 km et forment une incroyable mosaïque de peuples et de cultures. L’islam est la principale religion, ses fidèles représentant environ 86 % de la population ; en revanche, Bali compte 80 % d’hindouistes.

Nous avions une mission avant que Perrine et Camille n’arrivent : aller acheter 4 billets de train pour le lendemain, direction Yogyakarta. 20 minutes dans la mauvaise queue, puis 20 minutes dans la bonne, c’est bon on a les billets !! Pas le temps de chercher un hôtel, il faut retourner à l’aéroport pour accueillir les filles comme il se doit ! Après quelques temps d’attente et un coup de flippe parce qu’elles ont mis pas mal de temps à passer la douane, prendre un visa et leurs bagages, on s’est enfin retrouvé ! Youpi !! Elles nous ont apporté du fromage, du saucisson et du Chiroubles 2009… que du bonheur !!

Un nuit dans un hôtel un peu pourri à Jakarta et on a pris la direction de Yogyakarta. Une journée de train, on était super bien installé, on pouvait commander à manger pour pas cher, on avait un paysage fabuleux derrière les vitres, le trajet s’est passé à merveille !

Des rizières vertes fluo à perte de vue… c’est la première fois qu’on en voyait avec Julien depuis qu’on est en Asie alors on était vraiment super content ! C’est quand même une des représentations qu’on avait de cette région du monde alors ça aurait été con de ne pas en voir la couleur !

Nous nous sommes baladé dans les rues de Yogyakarta et avons visité différents sites (le Kraton ou palais du Sultan, la mosquée souterraine, le marché aux oiseaux) le premier jour, avec notamment un spectacle de danse traditionnelle sur fond de gamelan, assez impressionnant !

On s’est levé à l’aube le deuxième jour pour aller visiter le fameux temple bouddhiste de Borobudur… Nous étions donc vers 5h30 devant les portes de ce géant de pierre, on était les premiers ! On est entré avec les yeux brillants, c’était impressionnant, c’était gigantesque, c’était magnifique !

On était presque tout seul, quel luxe ! C’est le gros avantage quand on vient ici pendant la basse saison, janvier est le mois le plus pluvieux, dixit les guides… A voir s’il n’y a que des avantages…

Je parlais dans certains autres articles de l’attitude… je vais dire « inadaptée », à mon avis, de certains touristes… on en a eu ici une « belle » preuve… Dans le temple de Borobudur, il y a plein de Stupa (sorte de cloche, regardez les photos ce sera peut-être plus explicite), il parait évident qu’on ne monte pas dessus, et les écritos « do not climb » de partout permettent aux hésitants d’en être sur. Mais on a vu un gars qui est monté dessus pour se faire prendre en photo. Jusque là rien de complètement dingue, sauf qu’en descendant, il a glissé et a essayé de se rattraper en enlaçant le haut de la stupa… une énorme pierre est tombée… On était halluciné !! Il est parti en courant… Il semblait mal à l’aise, ce qu’on comprend facilement normal vu sa grosse boulette ! Etonnant aussi que personne ne surveille, c’est quand même un site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. 

On est ensuite allé au temple hindouiste de Prambanan, à quelques kilomètres de Borobudur. Une ressemblance frappante avec les temples d’Angkor ! Là encore, nous étions presque les seuls touristes ! On s’est fait alpaguer par des groupes d’étudiants du coin (de collégiens je dirai) qui nous demandaient timidement s’ils pouvaient nous poser des questions et nous prendre en photos. Ils étaient en cours d’anglais et nous étions leurs « travaux pratiques »… C’était mignon mais c’est devenu un peu chiant au bout de 12…

Nous avons quitté Yogyakarta le lendemain pour une longue route de bus vers Bali, avec une étape importante : le volcan Bromo. Une journée dans un bus où la clim ne marchait pas… pas marrant, mais on a retrouvé un couple qu’on avait rencontré au Laos, super sympa ! Le monde est petit ?!

Après ces longues heures de trajet, nous sommes enfin arrivés au pied du mont Bromo! Il faisait nuit noire mais des éclairs sans pluie s’abattaient presque en continue sur le Bromo et nous permettaient de l’apercevoir.

On s’est levés à 3h45 le lendemain pour pouvoir arriver en haut avant que le soleil ne pointe son nez. C’est parti pour une petite heure de marche, plus ou moins dans le noir, en direction du sommet. On avait une vue plongeante sur l’intérieur du cratère, sur les volcans alentours… absolument fabuleux ! On est ensuite tranquillement revenu vers notre hôtel pour prendre un petit déjeuner face au volcan… pas la peine d’en dire plus… c’était magnifique !

Le reste de la journée a été beaucoup moins drôle, elle était tout simplement interminable ! Bus, bus, ferry et bus… pour rejoindre Denpasar (Bali) vers 23h30… Arrivée sous la pluie… Welcome to Bali ! On avait réservé un petit hôtel à Denpasar, même si certains guides disent qu’« on ne dort pas à Denpasar »… Et bien si nous on a trouvé un super truc !

Direction Padangbai dès le lendemain matin, on a trouvé un petit bungalow pour nous 4, super chouette. On s’est baladé dans les environs pendant 3-4 jours, à pied, en scooter, sous le soleil, sous la pluie… On a vu de superbes rizières!

Et on a notamment visité le « Water Palace », une bonne représentation du « Bali » qu’on s’en fait : des pierres minutieusement sculptées et une nature verdoyante. C’était très apaisant, l’architecture se mêlant parfaitement à la nature.

On a fait une plongée un matin, Perrine, julien et moi, tous seuls avec Wajan, notre « dive master ». On était trop content de retrouver cette sensation qu’on avait adorée : respirer sous l’eau, nager à côté de poissons multicolores ! Génial ! A refaire encore et encore !

Je vais casser le joli tableau attention… mais on ne peut pas s’empêcher de remarquer, de constater que cette si jolie nature est assez souvent mal menée… Les sacs plastiques y élisent domiciles et c’est vraiment vraiment dommage… Il suffit de sortir un tantinet des sentiers battus pour voir ce désolant spectacle. Ce n’est ni un jugement, ni un dégout parce Bali nous offre bien de jolies choses mais c’est une constatation qu’on ne peut (Julien et moi) s’empêcher d’avoir… On a eu un bon exemple à Padangbai d’ailleurs, on est allé sur une plage vraiment belle, sable clair, eau chaude, le beau décor quoi, mais pour y accéder, on a du marcher dans une « décharge »…

Notre sensibilité à la nature nous empêche de passer au dessus de ça, même si encore une fois on reste évidemment émerveillé par tant de choses ici.

On a voulu descendre un peu plus au sud de l’île, sur la presqu’île de Bukit, avant que les parents n’arrivent. Mais ça été un peu chaotique… En effet, notre erreur dans la prononciation de notre ville de destination nous a valu d’être transporté dans une autre ville beaucoup plus au sud. On n’a pas capté tout de suite et avons mis donc pas mal de temps à arriver à bon port… Le temps était triste, pluie, « jour blanc », mais nous avons quand même trouvé un hôtel assez sympathique pour passer cette dernière nuit avant l’arrivée des 4^ème et 5^ème visiteurs.

La suite dans le prochain épisode…

PS : Les photos arrivent dès que possible… les connexions son plus rares ici et ça prend plus de temps… Désolé !

Bonjour à tous,

Plein de choses à raconter… J’ai l’impression que ça fait longtemps que le dernier article est sorti…

Alors aux dernières nouvelles, nous étions sur l’île de Phu Quoc, au sud du Vietnam. Nos premiers pas dans ce pays. Une île qui est en train d’être « colonisée » par les touristes mais qui reste encore assez « vierge », c’est le moment d’y aller !

Bon, encore une fois, il y a les deux côtés de la médaille : les plages de rêves avec de l’eau chaude, mais les ordures ne sont pas si loin derrière…

Environ 4 jours au soleil, puis nous avons rejoint Ho Chi Minh. Première impression : c’est une ville asiatique par excellence avec du monde, des immeubles hauts, des enseignes publicitaires, des gens qui nous proposent de tout partout, et des millions de motos ! On n’est resté qu’une journée… On s’est bien sûr baladé dans les rues de la ville, et on a visité le musée des souvenirs de guerre… une autre atrocité… (je dis « autre » parce qu’on a vu celle des Khmers Rouge au Cambodge). Plein de d’interrogations nous viennent en tête, encore une fois. Le pire reste peut-être l’utilisation de produits chimiques, le tristement célèbre « agent orange »… les victimes étant principalement des civils bien sûr…   

Nous avons ensuite rejoint la capitale Hanoi… Des motos, des motos et des motos de partout !!!! On disait que la circulation était dantesque à Phnom Penh mais alors là c’est complètement dingue ! 4 millions de motos pour 6 millions d’habitants, je crois que ça permet de bien se rendre compte ?! Aucunes règles de circulation, il faut essayer de passer et c’est tout. Les gens ne s’énervent presque jamais c’est fou. Tant mieux remarque… Les trottoirs sont souvent impraticables (dans la vieille ville en tout cas), les motos y sont garés ou les échoppes débordent sans problème jusqu’au bord de la rue. Ce « détail » rend nos balades un peu plus compliquées… Dans les rues on assiste à des scènes improbables, où l’intimité est pratiquement inexistante (surpopulation ou simple manière de vivre ?). Les gens mangent sur le pas de la porte, tandis que la moto est garée dans le salon métamorphosé en salon de coiffure ou encore en atelier de couture la journée.

Le lendemain de notre arrivée… nous sommes allés accueillir à l’aéroport notre premier visiteur… Antoine, l’oncle et parrain de Julien est venu nous voir !! On était excité comme des puces, à 5h du mat, notre cœur battait la chamade quand on l’a aperçu en train de prendre ses bagages. 10 jours tous les 3, un super programme qu’on a concocté, c’est parti !

Premier jour pour Antoine à Hanoi, dépaysement garanti ! Balade dans la vielle ville, quartier français, autour du lac, un petit massage en prime en fin de journée, le pied ! Le lendemain, nous sommes partis vers la baie d’Along, 3 jours et 2 nuits, pour y passer Noël… Atypique ! Notre bateau était magnifique, quelle chance ! Nous avons visité un village flottant l’après-midi, il faisait assez froid, humide, l’hiver quoi ! Et le soir… Noël. On avait une jolie table pour nous trois, on a mangé comme 12, des fruits de mer, du riz, du bon vin…un repas « plutôt somptueux », on a passé une très bonne soirée ! Le soleil a pointé son nez le lendemain, comme pour nous dire « joyeux Noël » !!

On est allé voir une ferme de perles, on a fait du kayak et on a squatté sur des transats au soleil, tout ça dans un « décor de contes orientaux » à couper le souffle. Le lendemain nous avons visité une grotte impressionnante dans un coin de la baie, avant de repartir vers Hanoi et de retrouver son effervescence.

Une nouvelle journée de découverte dans cette ville atypique, ses vieux quartiers, le temple de la littérature, balade devant le mausolée de Ho Chi Minh, un café au lait glacé au coin d’une table, et bien sûr évitement permanent des motos …

Train de nuit en direction de Hué, au centre du pays. On a dormi par intermittence, ou pas du tout pour certain, mais on a vraiment bien rigolé !! Le train passe littéralement dans les villes, on peut apercevoir les échoppes ou le salon des gens depuis notre couchette, totalement improbable ! C’est marrant en tout cas. Arrivée à Hué sous la pluie… on a visité la cité impériale sous l’eau, un peu tristounet du coup… Le lendemain par contre le temps étant plus clément donc on a pu louer des motos. On a parcouru la ville et ses alentours (mausolée, temples), on s’est perdu dans les rues et les bords du fleuve… C’est finalement par ce biais, imprévu, qu’on assiste à des scènes de vie « authentiques », comme par exemple des femmes qui lavent leur linge ou la vaisselle dans le fleuve (c’est con le fleuve n’a pas beaucoup de débit, l’eau est pratiquement stagnante…).

Direction Hoi An le lendemain, un poil plus au sud. Hoi An est la ville des lumières, la ville des tailleurs ! Plus de 500 tailleurs près à vous faire sur mesure ce que vous voulez… C’est à devenir complètement dingue ! Il a plu à grosses gouttes le premier jour… mais cette ville nous a tapé dan l’œil, elle nous plait vraiment. Et pourtant le pire moyen de découvrir une ville est bien de s’y balader sous la pluie ! Un véritable coup de cœur donc, avec ses bâtisses jaunes qui dégagent une chaleur étonnante, l’artisanat installé dans de superbes échoppes en bois, les lampes de toutes les couleurs… Une ville où il fait bon vivre.

Perrine (ma sœur) avait une super adresse de couturière, on y est donc allé dès le premier jour (important de compter du temps pour des retouches éventuelles). Nous nous sommes ainsi retrouvés au milieu du marché des tissus, des dizaines de tailleurs / couturières y sont installés, dans un mélange de couleurs et de matières…

Après avoir trouvé celle qu’on cherchait, on s’est laissé prendre par la folie du « sur mesure » (merci Antoine !!) : les gars se sont fait faire des chemises, Julien a ajouté des pantalons et une veste, j’ai opté pour une robe, une veste, des pantalons… Ouaou !! Le rendu est parfait, presque pas de retouches, c’est génial ! Une bonne adresse donc : « Mrs An, n°90 Market, Tran Phu St, Hoi An », pour ceux qui passent par là-bas. Avec Julien on s’est aussi fait faire des chaussures dans une échoppe un peu plus loin !! La pluie s’est arrêté les deux jours suivant, ce qui nous a permis d’arpenter plus facilement les rues de la ville, de visiter temples et vielles maisons. Le 31 au soir, nous avons mangé dans un chouette restaurant vietnamien, et avons bu des coups à votre santé dans un bar de la ville… Une très belle manière de commencer l’année ! On reviendra à Hoi An, c’est certain !

On retrouve Hanoi pour le départ d’Antoine… triste de le voir partir, mais tellement content d’avoir partagé tout ça avec lui ! Merci pour tout, reviens quand tu veux !

Nous on reste un peu à Hanoi et on va aller faire un tour dans le nord, à Sapa. C’est pas la bonne période puisqu’il peut faire 0°C apparemment, et avec l’humidité ambiante ça fait pas beaucoup… mais je crois que ça vaut le coup quand même ! De toute façon, il pleuvine et il fait froid à Hanoi alors autant monter… On verra bien !

Prochaines visites en Indonésie, Perrine et Camille dans une petite 10aine de jours, puis mes parents ! Youpi !!

PS : Les photos sont sur l’album « Vietnam ».